De Dariusz Załuski, Pologne, 2019, 82 ‘
Si un seul film peut résumer à lui tout seul l’aventure de l’himalayisme, c’est celui-là.
L’héroïsme et la mort, la beauté et la vanité, le courage et l’humilité… l’expédition polonaise de 2018 n’a pas vaincu le K2 en hiver mais a laissé un film en héritage. Un document exceptionnel que la fiction ne pourra jamais égaler !
De Jaime Murciego & Pablo Iraburu, Espagne, 80′
Ce n’est pas le regard ethnique que nous avons retenu ici mais l’universalité de la démarche. Rendre la montagne à ses habitants, leur place aux femmes et les honneurs aux sans grades, voilà le cœur de ce film qui est au départ une expérience aux confins de la téléréalité, mais qui va bien au-delà.
De Jérémie Grojnowski, France, 2019, 59’
Ralentir ! Ce film documente avec sincérité la recherche d’une solution. Entre catastrophes et réussites, le spectateur est immergé dans le processus créatif d’une communauté au pied du Vercors qui cherche à vivre en autonomie. Sans prosélytisme et avec une caméra qui n’embellit rien, « Jour d’après » met en résonance la réalité du monde agricole et sa capacité à réinventer son avenir.
De Roman Droux, CH, 90 ‘
Il s’agit d’une immersion hallucinante de deux hommes durant trois mois au milieu des grizzlys d’Alaska. Un film qui abolit peu à peu la frontière entre l’homme et l’animal, fût-il féroce. Dans ce projet, la collaboration entre un éthnologue et un cinéaste ouvre la voie à une narration enrichie, jamais grandiloquente, toujours juste. Tous nos sens sont en éveil… et la magie opère. La peur finit par céder sa place à l’empathie et à la fascination.
De Nicolas Falquet, Suisse, 26′
Voilà une œuvre échappant à la testostérone habituelle des films de sports extrêmes. Ce bienfait-là n’a pas échappé au jury. Ici l’entraînement de la grimpeuse virtuose est restitué avec autant d’humilité que d’abnégation. En douceur et tout en délicatesse, le réalisateur nous entraîne dans une discipline qui enchaîne difficultés techniques et maîtrise mentale.
Lorsque Katherine grimpe, elle danse. Et lorsque Katherine danse, elle grimpe !
De Marie-Pascale Dubé, 2019, France Canada, 48’
A deux, le chant inuit devient possible et donne le courage à notre héroïne de se perdre dans les méandres de sa propre identité. Entre résonnances, halètements, rythmes graves et gutturaux, la caméra filme et raconte une singulière histoire de transcendance. La narration sans fards ni artifices donne une force poétique qui a ému le jury.
De Cyril Delachaux, CH, 2019, 52’
Le film nous entraîne sur les pentes hivernales avec comme seul repère une voix sans visage, celle d’un guide pour skieurs malvoyants. Une émotion pure, une ode à la vie et au partage qui nous fait oublier les contraintes techniques ou narratives et nous allège de toute forme de gravité. Une œuvre qui touche à la perfection.
De Simon Gabioud, CH. 2020, 10’
Du Poule Nord au Poule sud
D’Isabelle Häcki, CH, 2019, 6’
De Payam Shadnia (Iran), 5’
De Luc Marescot, France, 2019, 93’
En collaboration avec Payot Libraire
CHF 2’500.-
De Paul Bonhomme