Est-il possible, à 60 ans, de refaire dans la face nord de l’Eiger une voie exigeante que le protagoniste de ce film a ouverte vingt ans plus tôt? La voie en question a été baptisée à l’époque «La vida es silbar» («la vie est un sifflement»), en référence à un film cubain. D’où cet étonnant mélange des genres entre la fiction et la réalité. Ce film est un ovni, une œuvre intimiste qui sort des sentiers battus. L’escalade de très haut niveau est une chorégraphie.