La Montagne dans les étoiles !
Un Nobel, un Goncourt et un astronaute : le FIFAD garde les pieds sur terre, mais la tête dans les étoiles. Michel Mayor, Prix Nobel de physique 2019, Alexis Jenni, prix Goncourt 2011 et Claude Nicollier, le seul Suisse qui a vu la rotondité de la terre, seront les invités d’honneur de cette 51ème édition, vent debout contre le Covid !
De quoi prendre un peu de recul pour mettre en lumière plus de cinquante films présentés en compétition entre le 8 et le 15 août. Autant de réalisations qui alternent entre la performance, la poésie, l’humour, l’exploration, les frissons dans les genoux ou encore une hallucinante immersion dans les coulisses d’une expédition hivernale au K2. Au cœur d’une opération de sauvetage sans précédent, l’himalayiste française Elisabeth Revol marquera cette édition d’une pierre blanche, avec un film et un livre (« Vivre »), tous deux d’une rare intensité. Le FIFAD récompense par ailleurs cette année deux alpinistes de légende : Paul Bonhomme reçoit le Prix du Livre pour son ouvrage « Raide Vivant » et Christophe Profit le « Mérite Alpin » pour l’ensemble de sa carrière.
L’écrivain Sylvain Tesson signe quant à lui le commentaire d’un film ébouriffant tourné au pays du vent qui rend fou, la Patagonie. Et pour accompagner cette pluie d’étoiles, on retrouvera aux Diablerets Nina Caprez, Katherine Choong, Stephan Siegrist, Dani Arnold, autrement dit le gratin de l’alpinisme contemporain.
Le programme de cette édition 2020 se veut également ouvert sur le vaste monde (Iran, Mongolie, Bolivie, Népal…), sans oublier bien évidemment la jeunesse, première génération à voir concrètement les conséquences du réchauffement climatique et « la dernière à pouvoir faire quelque chose ».
Et c’est précisément dans cette perspective que le FIFAD programme deux documentaires exceptionnels à nos plus vieux compagnons de vie sur terre, les arbres. Champions du monde du confinement, les arbres ont tant à nous apprendre, tout comme les ours et les loups qui et ne cessent de nous interroger sur notre rapport au sauvage et à la nature.
Un FIFAD 2020 en kaléidoscope, reflet d’une montagne en fête et en mouvement.