Antoine Le Menestrel fait partie de ces vieux briscards qui ont écrit l’histoire de l’escalade. Il faisait partie de la «bande des Parisiens» qui ont ouvert les premiers 8A. À 55 ans, il aimerait vivre l’escalade comme une escalade libérée. Libérée des contraintes liées à l’éthique, cette éthique dont il était lui-même le missionnaire étant plus jeune. Apprendre à aimer le chemin, et non pas le but. Un amour du rocher pas incompatible avec l’humour. L’escalade vue sous un angle aussi original que poétique, si l’on en croit le nom des voies qu’Antoine Le Menestrel a ouvertes: «La rose et le vampire», «Un rêve de papillon» ou «La rage de vivre»…